RESULTATS CHAMPIONNAT DE FRANCE TRIPLETTE MIXTE 2024 – FENOUILLET

les rhodaniens s’imposent sur le fil

**Nadège Baussian-Protat – Jacques Dubois – Mickaël Feyertag (CD69)**

Fenouillet (31) a accueilli ce week-end une exceptionnelle édition du Championnat de France Triplette Mixte. Les malheureux finalistes 2023, Océane Martin – Gérard Delom – Frédéric Cazes (Occitanie), sont aussi les malheureux finalistes 2024. La formation du Rhône, composée de Nadège Baussian-Protat – Mickaël Feyertag – Jacques Dubois (CD69), l’a emporté en finale 13 à 11.

Il faut avoir le coeur bien accroché en 2024 quand on vit les Championnats de France. Que l’on soit compétiteur ou spectateur. La finale que l’on vient de vivre à Fenouillet l’a démontré à nouveau.

L’histoire était belle pour l’équipe d’Occitanie qui avait échoué en finale l’an passé, et qui se retrouvait une nouvelle fois en posture de rafler le titre. D’ailleurs, en menant 9 à 3, cette couronne leur semblait promise. Sauf qu’en sport pétanque, un scénario écrit à l’avance, dont tout le monde connait le fin, on n’en trouve que très peu. Et Fenouillet n’en fera pas partie.

Mal embarqués, Feyertag et ses partenaires ont su rebondir. D’abord, Jacques Dubois cédait le tir à Mickaël pour tenter de relancer ces lyonnais loin d’être abattus. Ensuite, Nadège Baussian-Protat, toujours aussi calme et opiniâtre, grignotait petit à petit le léger retard qu’elle avait pris sur sa concurrente directe, Océane Martin. Une fois le puzzle assemblé, restait évidemment à faire plier Gérard Delom, pour la troisième fois finaliste cette saison, et Frédéric Cazes, qu’on ne présente plus.

Une heure après avoir mené 9 à 3, les occitans ne menaient plus que d’un petit point 10 à 9, et c’était loin d’être fini. Les six acteurs de cette finale semblaient vouloir battre un record de durée. En tout cas, personne ne lâchait un pouce de terrain. Mais le doute avait malgré tout changé de camp. Lentement mais surement, Nadège Baussian et ses « gars » prenaient l’ascendant, jusqu’à s’imposer 13 à 11 après 2h40 de jeu et 18 mènes.

De quoi bien sûr ravir la formation des Canuts qui avait su faire le dos rond et dont la patience a été récompensée. De quoi aussi doucher froidement les gersois qui vivent une deuxième déception après 2023, même si leur saison demeure « brillantissime ».