Au revoir Jean-Claude


L’équipe de LAUDUN
José PALAZON Robert LORENZI René RIBIERE Michel BRIAND Pierre JEANJEAN Pierre RAYMOND Jacques SOUCHE
Jamais un CNC n’aura été aussi indécis. Dès la phase des groupes, toutes les rencontres étaient acharnées repoussant souvent le verdict jusqu’à la dernière triplette. De quoi entamer le physique des équipes dans ce marathon de 3 jours où endurance et abnégation étaient les maîtres mots.
Pour autant, les favoris et outsiders sortaient des groupes pour atteindre les 1/4 de finale à l’exception d’Issy les Moulineaux (92) battu par les corses de Casatorra (2B) tout satisfaits d’atteindre les 1/4 pour une première.
Si depuis le départ Moirans (38) donnait la meilleure impression, les isérois devaient baisser pavillon devant Laudun (30) en 1/2 finale, les gardois demeurant intraitables. Dans l’autre 1/2 finale, Orange (84) peinait à se débarrasser de Lodève (34).
Dans une finale derby où seul le Rhône sépare les deux villes, Laudun prenait l’avantage dans les têtes à têtes 8 à 4 avant de continuer sur sa lancée en doublette puis de conclure au « finish » 13 à 12 dans la première triplette.
En réalisant le doublé, Laudun devient le 1er club à conserver son titre. La BJ Colomiers a elle aussi 2 étoiles sur son maillot mais acquise non consécutivement.
Les résultats complets sur: https://www.ffpjp.org/cnc/veterans
La France a conservé son titre et décroché la médaille d’or lors des Championnats d’Europe Triplettes Vétérans qui se tenaient à Albertville du 17 au 19 septembre. Christian Fazzino – Jean-Marc Foyot – Christian Lagarde demeurent champions d’Europe aux côtés de Michel Loy au terme de trois jours d’une âpre compétition.
Les passionnés français, sans doute en raison d’un chauvinisme pardonnable, ont souvent tendance à croire que la France ne peut pas perdre. Les évènements internationaux de ces derniers jours montrent bien que la pétanque est un sport et que rien n’est acquis d’avance, y compris pour le pays qui a inventé cette discipline.
A Albertville, les français ont obtenu une médaille d’or méritée et acquise dans la douleur, ce qui ne fait qu’ajouter à leur bonheur. L’équipe de France tenante du titre, endeuillée par la disparition récente de Fernand Rivière, était donc légèrement modifiée puisque Michel Loy remplaçait le très regretté Fernand.
Que ce soit contre Monaco, la Belgique, l’Espagne ou l’Ukraine notamment, la France a dû faire jouer toute son expérience pour remporter les huit parties l’amenant au sacre. Parfois menés, voire malmenés, les français ont fait preuve du sang froid nécessaire pour se sortir de tous les pièges. Le coach de luxe Philippe Quintais est intervenu régulièrement pour maintenir ses troupes à flots et surtout veiller à ce que la sérénité reste au sein du groupe.
La finale qui les opposait à Monaco était très attendue puisque la France avait débuté dimanche face aux joueurs du Rocher et s’était imposée 12 – 9 (au temps) dans la douleur lors des tours qualificatifs. Pour la finale, à l’exception de la première mène où Fazzino et les siens n’ont pas été efficaces, les choses ont été tout autre. 12 – 4 devant au score après 5 mènes, le doute ne s’est jamais emparé des tricolores. Face à eux, Franck Millo, le milieu monégasque, a fait son maximum pour maintenir la barque de son équipe à la surface. Mais Jean-Philippe Chioni et Robert Feniello (sorti et remplacé par Noël Balderas) n’ont pas su suivre leur meneur. Après 8 mènes de jeu, les français l’emportent 13 – 7.
Tous les résultats: http://cep2023.francepetanque.com/